lundi 18 janvier 2010

Une chronique de l'actualité brûlante du Swingle

ou "Voile ou à poil, la terrible question".

On se souvient de la polémique enragée autour de la Nudité Frontale Intégrale qui secoua le Swingle vers 1423 (mai).
Sous le règne par ailleurs sans intérêt de Mikolaj XV, de nombreuses mères de famille défilaient régulièrement dans les rues de la capitale, entièrement dénudées, leurs cheveux au vent. Le droit qu’elles réclamaient de dormir sans chemise de nuit à fanfreluches fut ainsi acquis de haute lutte et il n’effleurerait personne de le remettre en question aujourd’hui. Le combat de la Guilde des Marchands de Chemises de Nuit à Fanfreluches est décidément un combat d’arrière-garde.


Autres temps, autres moeurs. Si aujourd'hui la plupart des phallocrates hypocrites du Swingle et alentours acceptent finalement volontiers que leurs femmes courent par les champs seulement ceintes de leur odorante chevelure et dorment en costume d’Eve, c’est une nouvelle mode venue d’Orient qui leur donne les boutons sans lesquels leur visage serait tout à fait terne. Horreur !, on peut désormais tomber à tous nos coins de rues sur de ces créatures à la peau olivâtre, la tête couverte de tissus exotiques.
Le philosophe réactionnaire Steven Prout-Proutke l’exprime avec sensibilité dans son dernier ouvrage, intitulé : “Si après qu’on leur voit pas les cheveux, comment qu’on saurait que c’est des vraies rousses ?”







Djamilaha Van Der Bildt, la célèbre catcheuse de confession orientale, a aussitôt réagi dans le Swingle Matinal par une proposition de débat ouverte et franche, avec permission de coup de genou dans les parties. Le jeu de jambes encore vif du philosophe et la sournoiserie souriante de Djamilaha nous promettent un fort beau match.